En prélude à la tenue, le vendredi 30 septembre 2022 à Kintélé, de la réunion extraordinaire des Ministres d’Afrique centrale préparatoire aux différentes Cop 2022, les experts des pays membres de CEEAC vont plancher sur la recherche des pistes de solutions contre les actes de criminalité faunique qui gangrènent les forêts du Bassin du Congo. Ouvert par le Directeur de cabinet de la ministre de l’économie forestière, Pierre Taty, ce segment des experts devrait permettre aux participants de mener une réflexion sur la question des crimes qui portent atteinte à l’environnement et faire des propositions et recommandations qui tracent le canevas de la position commune que défendront les pays membres de la Commission des Forets d’Afrique Centrale (Comifac) lors des prochaines rencontres internationales axées, entre autres, sur le climat et la préservation de la biodiversité.
Organisée par la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC), la Commission Économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), en collaboration avec le ministère de l’Économie forestière de la République du Congo, la réunion du segment technique des experts climat qui précède celle des ministres permettra aux participants venus des différents pays membres de la sous-région de mener des réflexions sur cette question transversale qui nécessite des convergences d’idées pour proposer des thérapeutiques adaptées au phénomène de trafic illicite des ressources dans la sous-région.
« C’est une question transversale qui nécessité une convergence d’idées et une synergie d’actions pour que nous puissions sortir de ces échanges avec une feuille de route et des recommandations o soumettre à nos autorités afin de nous permettre de juguler ce phénomène qui touche profondément notre environnement », a indiqué Serigne Assane DRAME.

Il sera également question de réfléchir ensemble sur la proposition des avant-projets des positions communes sur les différentes thématiques à soumettre à l’examen des ministres. L’attention des experts étant portée sur la recherche d’une solution efficace pouvant aider à éradiquer le phénomène de trafic illicite des espèces protégés, l’exploitation abusive des forêts l’examen des actions concernant les autres thèmes, les résultats attendus au terme de ces travaux représentent des enjeux politiques, diplomatiques, socio-économiques et écologiques très importants pour une participation réussie de la sous-région aux prochaines Cop 2022.
La COMIFAC et l’ONUDC visent, à travers cette réunion, à faciliter l’adoption des positions communes sur les points inscrits à l’ordre du jour des COP prévues en 2022 (la COP27 sur le Climat, la COP15 sur la diversité biologique et la COP19 à la CITES). La rencontre devrait également favoriser le soutien du renforcement de la coopération judiciaire entre les États membres de la COMIFAC/CEEAC en matière de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages et le trafic illicite de ressources naturelles.
« La rencontre vise le développement d’une approche concertée et commune sous les points inscrits à l’ordre du jour, les propres produits en 2022, notamment la COP 27 sur le climat, la COP 15 et sur la diversité biologique et la COP 19 de la cité, ainsi que le commencement de la coopération entre les États membres de la Commission et la CEEAC », a précisé Pierre TATY, Directeur de cabinet du ministre de l’économie forestière.
Les participants devront aussi plancher sur l’identification des mécanismes de financement de la conservation de la biodiversité en Afrique centrale et formuler des recommandations en vue de la mobilisation de ressources budgétaires nationales en faveur de la gestion des aires protégées et transfrontalières.
Les pays membres de la CEEAC qui prendront part aux prochaines rencontres internationales cons crées à l’x prochaines rencontres internationales cons crées à l’examen des questions climatiques et de préservation de la biodiversité initiée dans le but redynamiser l’action climatique et d’amener les pays à présenter des plans concrets destinés à lutter efficacement contre les changements climatiques, devront saisir cette opportunité pour proposer des actions concrètes destinées à concilier la lutte contre les changements climatiques et le développement économiques, la protection de la biodiversité, la lutte contre trafic illicite des ressources création d’emplois et l’amélioration des conditions de vie des populations.
Ainsi, la sous-région, tout en tenant compte des spécificités de chaque pays membre et à l’initiative de la présidence de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale, devrait au terme du segment ministériel adopter des positions communes qu’elle ira défendre à ces assises. Les pays d’Afrique Centrale qui abritent le Bassin du Congo, deuxième poumon écologique mondial, ont consenti beaucoup d’efforts pour la conservation et la gestion durable des écosystèmes forestiers ainsi que de la Biodiversité par l’entremise de l’instrument commun qui est la Commission des Forets d’Afrique Centrale (Comifac) d’où la nécessité pour ces derniers d’avoir ces positions communes.
Photo 1 : Les participants lors de la photo de famille
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