« Nous allons amplifier ce programme ». L’annonce a été faite par Abdoulaye SECK, Directeur des opérations de la Banque mondiale, au sortir de l’entretien qu’il a eu le jeudi 3 décembre 2020 à Brazzaville avec le Nicéphore Antoine FILLA SAINT EUDES, ministre de l’enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi.
Au cours de leurs échanges, les deux personnalités ont fait le point de la coopération entre la République du Congo et la Banque mondiale sur tout ce qui concerne la formation professionnelle, l’emploi des jeunes et globalement, le capital humain. Ce volet est matérialisé sur le terrain par la mise en œuvre du Projet de Développement des Compétences et l’Employabilité (PDCE) financé par la Banque mondiale depuis 2014. Ainsi, l’hôte du ministre de l’enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi à par ailleurs évoqué la vision d’amplification de ce programme de formation à fort impact social : « Nous avons discuté comment on peut aller plus loin dans le cadre de ce programme et nous avons convenu que nous allons amplifier ce programme, normalement, dans les jours qui viennent nous espérons avoir la bonne nouvelle que notre conseil d’administration aurait approuvé un financement additionnel pour ce programme de développement des compétences et l’employabilité des jeunes ».
Ce projet a pour objectif de promouvoir l’acquisition et le renforcement des compétences à l’emploi et à l’entrepreneuriat pour les jeunes vulnérables vivants dans les zones urbaines afin d’améliorer leur insertion sur le marché du travail et leurs revenus. L’offre de formation que développe le PDCE porte sur la coiffure, la couture, l’hôtellerie, la pâtisserie, l’électricité, la mécanique automobile, la soudure et la menuiserie. Toutes ces formations permettent aux jeunes d’avoir une formation qualifiante qui leur ouvre les portes du marché de l’emploi et de la micro-entreprise.
Le Directeur des opérations a été informé des contraintes et des défis du secteur de la formation professionnelle et de l’emploi lié à l’insuffisance d’infrastructures pour délivrer des formations adaptés aux besoins du marché de l’emploi d’un côté mais aussi au poids démographique des jeunes sans emploi. A cette occasion, les deux parties ont convenu de travailler pour arriver à donner une formation qui permette aux jeunes d’intégrer le marché du travail. En rappel, Abdoulaye SECK est en charge du Congo, du Cameroun, la République Centrafricaine, la Guinée équatoriale et le Gabon.
Photo : Une vue de l’audience ( Droits réservés)