Les 109.772 candidats au Brevet d’études du premier cycle dans tout le pays ont démarré le mardi 27 juillet 2021 avec les épreuves de mathématiques et d’histoire géographie. Des épreuves lancées par Jean Luc MOUTHOU, ministre de l’enseignement préscolaire, primaire et secondaire qui s’est rendu dans quatre centres d’examen de Brazzaville.
C’est une forte délégation qui a accompagné Jean Luc MOUTHOU dans la ronde de lancement des épreuves dans les quatre centres d’examen à savoir le lycée Pierre Savorgnan de Brazza à Bacongo ( le deuxième arrondissement de brazzaville), le lycée Chaminade dans le centre de la ville , le CEG Leyet Gaboka et l’école de l’église évangélique , deux établissements de Ouénzé, le cinquième arrondissement de la ville.
Au lycée Pierre Savorgnan de Brazza, Jean Luc MOUTHOU a procédé à la distribution des épreuves aux candidats, en compagnie de quelques membres de sa délégation dont les représentants du Sénat et de l’Assemblée nationale, et le président de l’association des parents d’élèves et étudiants du Congo. Interrogé sur le constat fait après cette ronde des centres, le ministre a déclaré : « Notre appréciation est bonne de façon générale (…) le lancement des épreuves du BEPC de ce matin à travers l’épreuve de mathématiques nous a donné la preuve de ce que les choses ont été préparées avec suffisamment de sérieux, d’intelligence et de minutie ».
Le phénomène enfants égarés vaincu
Lors des sessions d’examen précédentes, il a souvent été constaté le phénomène dit des candidats égarés, ceux qui ne retrouvent pas leurs centres d’examen le jour même des épreuves. Cette année, les autorités de l’enseignement ont tenu à y remédier : « Les candidats au Bepc de cette année ont été édifiés sur leur centres il y a à peu près un mois. Les listes ont été affichées il y a un peu plus d’un mois au niveau de la Dec (Ndlr : Direction de Examens et Concours) et par conséquent ont permis à chacun des candidats de pour s’identifier et puis aussi reconnaitre son centre ».
Autre bataille, celle de fraude. Selon le ministre , la solution c’est aussi la coopération des candidats eux même, : « … la constatation qui est faite ce matin et même des échanges que nous avons eu avec les élèves révèlent que ces derniers ont pris la mesure de toutes ces situations et ont préféré faire confiance à leurs enseignements et ont banni déjà par eux même, peut être au travers de tout ce matraquage que noud avons développé, tous ces mécanismes liés à la fraude à cause et ont préféré mettre en avant les valeurs de respect, d’apprentissage, et rejeté toutes les mauvaises pratiques qui ne concourent pas à la bonne marche de notre pays ».
En rappel Le BEPC est le dernier examen de l’enseignent général organisé cette année par le ministère après le CEPE et la Baccalauréat.
Photo : Des élèves dans une salle au centre du lycée Pierre Savorgnan de Brazza (Crédit Groupe Congo Médias)