Trente septe (37) morts et plusieurs blessés graves, c’est bilan provisoire annoncé par le gouvernement dans un communiqué après ce malheureux évènement qui vient d’endeuiller les familles congolaises dans la nuit du lundi 20 novembre 2023 à Brazzaville. Partis pour déposer leurs dossiers d’enrôlement dans l’armée, des jeunes candidats au recrutement au sein des Forces Armées Congolaises (FAC) ont fait les frais des défaillances organisationnelles qui ont occasionné une bousculade meurtrière à l’entrée du Stade Ornano de Brazzaville, site d’enrôlement des candidats.
Trop nombreux à convoiter le peu de places disponibles conformément à l’ordre d’appel n°054/P.R-CAB du 26 février 2023 relatif au recrutement de 1500 jeunes gens des deux sexes, de nationalité congolaise, pour servir dans l’Armée de terre, la Marine nationale et l’Armée de l’air , les jeunes candidats dont l’âge d’éligibilité est comprise entre 18 et 25 ans, des milliers de jeunes prétendants à cette offre d’emploi ont passé nuit à la belle étoile, juste devant cette infrastructure sportive située dans le camp militaire de l’école des cadets en face de l’hôtel Bikoumou en allant vers le C.H.U de Brazzaville, dans l’espoir d’être mieux placé et obtenir la fiche de renseignement nécessaire à l’enrôlement.
C’est dans la nuit du lundi 20 au mardi 21 novembre à 23 heures, que le drame s’est produit quand foule voulait rentrer au stade où se donne les fiches de renseignements. La foule de candidats discutant le portail d’entrer du stade aurait créé un mouvement de masse qui s’est transformé en bousculade. Bousculade dans laquelle les plus malchanceux se sont retrouvés par terre et piétinés par les autres.
Le bilan de ce drame qui s’est soldé, sur le champ, par la mort de 37 personnes et plusieurs blessés graves pourrait être revu à la hausse au regard du nombre de blessés dont le pronostic vital semble engagé. A ce sujet il circule déjà à travers les réseaux sociaux des informations selon lesquelles le bilan avoisinerait le double du bilan provisoire. Une information à prendre avec des pincettes du fait qu’elle reste à confirmer par les autorités compétentes.
Dans l’urgence les différents blessés pour lesquels les agents des services de santé s’activent pour les sauver ont été conduits dans les structures sanitaires les plus proches du lieu du drame, notamment au CHU de Brazzaville et à l’hôpital général des armées, Pierre Mobengo.
Photo : Capture d’un échantillon des victimes gisant par terre
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