Débutés le 10 octobre 2022 simultanément à Brazzaville et Pointe noire, les sessions de formation pour l’autonomisation des comites de gestion et de développement communautaires (CGDC) de ces deux communes s’achèveront le 28 du même mois. Le Ces formations entrent dans le cadre des activités du Projet de développement urbain et de restructuration des quartiers précaires (DURQUAP).
Les villes de Brazzaville et Pointe noire comptent deux comités de gestion et de développement communautaire chacune. Ils sont installés dans les quartiers Moukoundzi Ngouaka à Makélékélé (le premier arrondissement) et Sukisa à Ouénzé (le cinquième arrondissement) pour Brazzaville. Pour la ville de Pointe noire, sont concernés les quartiers Mboukou à Tié-tié (arrondissement 3) et Tchiniambi à Loandjili (arrondissement 4). Ces quartiers pilotes ont bénéficié des voiries aménagées par le Projet de développement urbain et de restructuration des quartiers précaires.
Initiées par le Projet de développement urbain et de restructuration des quartiers précaires (DURQUAP) et mises en œuvre par le cabinet conseil d’accompagnement des projets de développement des territoires, appui aux initiatives de développement local ( AIDL consultance), ces formations qui concernent 360 personnes devront les renforcer pour consolider les acquis réalisés lors de ce projet et s’assurer de la maitrise des besoins en matière de pérennisation de ces infrastructures publiques d’intérêt communautaire. Elles sont axées , sur es modules comme la gouvernance associative, les activités génératrice de revenus, la gestion des infrastructures et de l’environnement.
A Brazzaville, les sessions de formation se déroulent en présence de madame Gisèle YELA, consultante en gouvernance et développement urbain au DURQUAP. Celle-ci, abordée par notre rédaction a justifié l’organisation de ces formations par le fait que l’évaluation du travail des CGDC a conduit à la maximisation du fonctionnement des CGDC qui sont appelés, dit-elle, a être autonome dans l’avenir. Au terme de cette formation qui aligne cinq thématiques, les membres des CGDC, pense la consultante, auront les outils nécessaires de gouvernance associative : « je pense qu’ils auront les outils à même de leur permettre d’assurer une bonne gouvernance associative. En dehors des CGDC nous avons aussi pris des associations clé dans les quartiers. La formation concerne les plans administratif, financier. Aujourd’hui par exemple ils ont le module épargne et crédit. L’épargne et le crédit sont des moyens de financement des activités ! Le Durquap ne sera pas toujours là ! Ils devront avoir des activités génératrices de revenus pour pouvoir se financer et fonctionner »
Il est a noter que les CGDC sont des organes d’intermédiation sociale et de promotion de la participation des communautés de base au développement local. Instances de gestion de proximités instituées par décret présidentiel en juin 2013 , ils sont chargés de mettre en œuvre et de suivre les projets d’intérêt public et de créer les conditions nécessaires à l’entretien et la valorisation des infrastructures sociales de base.
Pour rappel, le Durquap est un projet du gouvernement du Congo-Brazzaville financé à hauteur de 44,304 milliards CFA et mis en œuvre conjointement avec la Banque mondiale. Cette initiative, en fin de cycle pour sa première phase, a eu pour objectif d’améliorer l’accès aux infrastructures de base pour les populations vivant dans les quartiers précaires de la capitale Brazzaville et de la ville de Pointe noire.
Photo : Les membres des CGDC de Brazzaville lors de la formation (Crédit Groupe Congo Médias)