La rentrée scolaire 2023-2024 qui a eu lieu, le lundi 2 octobre 2023, sur toute l’étendue du territoire national, a marqué le début d’une nouvelle ère pour le système éducatif congolais. L’initiative qui vise à débarrasser l’école congolaise de toutes les formes de violence entre élèves, à travers l’uniformisation de la tenue scolaire, a pris corps dès le premier jour de la rentrée où les collégiens et les lycées des écoles d’enseignement technique et général ont renoué avec le chemin de l’école dans un uniforme identique qui ne présente aucun signe distinctif.
Tout est devenu monocolore pour les collégiens et lycéens des enseignements technique et général et empêche l’identification rapide et facile des établissements des élèves par la tenue.
Dans les rues de Brazzaville où ils étaient nombreux, en ce premier jour de la rentrée des classes, la distinction d’un élève du lycée technique à celui du lycée et du collège général n’était pas aisée à faire voire impossible, en se basant uniquement sur la forme de la tenue, car la nouvelle tenue recommandée par le gouvernement de la République ne porte plus les macarons qui permettaient de vite identifier l’établissement de l’élève : c’est la règle de ‘’l’habit ne fait pas le moine’’ qui prime désormais et on ne devrait plus se fier aux apparences au risquer passer à côté de la plaque dans cette histoire.
Les garçons venus d’unechemise Kaki à deux poches avec rabats, épaulettes et manches courtes et boutons et un pantalon kaki de taille normale et les filles vêtues d’une chemise bleue ciel à deux poches avec rabats épaulettes et manches courtes et boutons et un pantalon bleu sombre de taille normale , conforment à l’arrêté qui fixe les couleurs et la forme de la nouvelle uniforme (couleurs de l’ancienne tenue scolaire du lycée général des années écoulées même si les deux poches avec rabats, épaulettes et manches courtes et boutons n’ont jamais fait l’objet d’une application rigoureuse par les responsables de certains établissements, NDLR), la distinction est difficile et tout a été bin pensé pour installer une vraie et salutaire confusion afin de limiter les bagarres de rue entre les élèves des différents établissements.
Sur le terrain où le deux ministres de tutelle se sont rendus pour constater l’effectivité de cette rentrée, un engouement a été constaté dans les établissements visités. Le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation(MEPPSA), Jean-Luc MOUTHOU, s’est effectivement rendu compte de de ce retour des élèves à l’école après trois mois de congés.
La descente de terrain a permis au MEPPSA et sa forte délégation d’apprécier les conditions dans lesquelles cette reprise des cours s’effectue dans quelques écoles à Brazzaville.
C’est à l’école primaire de la Poste, dans l’arrondissement 3 Poto-Poto que le Ministre de l’Enseignement, préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation a assisté débuté sa ronde. Dans cet établissement scolaire public implanté au sein du CEG 8 février, le ministre de tutelle est allé se rendre compte de l’effectivité de la reprise des cours et exhorter les élèves à s’investir tout au long de l’année scolaire qui commence.
En bon pédagogue et parent d’élèves, le Ministre est allé encourager les élèves de 3ème en les édifiant sur la place stratégique l’école dans la réussite d’une vie avant de leur souhaite une bonne réussite. « Nous allons vous féliciter déjà d’être là, prêts pour le combat. Pas le combat ne contre les autres élèves, mais pour le travail intellectuel pour lequel nous attendons tant de vous. La république, le chef de l’Etat, le gouvernement et les parents attendent tant de vous. Nous sommes ici pour vous dire que nous sommes avec vous », a précisé le ministre.
La descente qui lui a également permis de visiter lycée Antonio Agostino Neto A de Talagai. Un établissement rénové cette année qui permet de résoudre tant soit peu le problème des effectifs pléthoriques dans cette école qui s’est offert d’autres salles de classe au grand bonheur.
Photo : Les élèves de la 3ème lors de la visite du ministre
Le ministre de l’enseignement technique lors de sa descente établissements
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