Le Directeur général des soins et services de santé, Henri Germain MONABEKA, a lancé les activités de l’enquête bio comportementale couplée à la sérologie VIH chez les populations clés, le vendredi 04 août 2023 à Brazzaville. L’enquête initiée dans le but d’avoir une parfaite maitrise de l’évolution du VIH en République du Congo permettra de disposer des données statistiques actualisées et comprendre les causes de cette évolution pour mieux orienter les actions à venir.
Les activités de la troisième enquête bio comportementale couplée à la sérologie VIH chez les populations clés ont démarré le vendredi 04 aout à Brazzaville. Placée sous le patronage du ministre en charge de la Santé, ces activités qui à terme permettront au pays de disposer des informations actualisées sur la prévalence du VIH/SIDA et les autres maladies sexuellement transmissibles ont été lancées par le Directeur général des Soins et Services de santé, Henri Germain MONABEKA.
C’est dans le but de contribuer à la réduction des nouvelles infections chez les populations les plus exposées au risque d’infection à VIH que le gouvernement de la république à travers le Conseil National de Lutte contre le Sida et les Epidémies (CNLSE) va réaliser cette troisième enquête bio comportementale.
Dans son mot de circonstance lu par Hugues Asken Traoré , Coordonnateur du projet, Adama Dian BARRY, Représentante Résidente du PNUD au Congo s’est réjoui d’accompagner le gouvernement dans la réalisation de ce projet qui cadre avec les recommandations des Nations Unies en faveur de la lutte contre le VIH/SIDA avant d’indiquer que : « L’enquête permet de s’interroger sur les actions que tout un chacun doit entreprendre pour contribuer à mettre fin à l’épidémie du VIH/SIDA comme menace de santé publique d’ici 2030, dans le cadre des objectifs de développement. Cela va de la réduction des infections VIH parmi les populations les plus vulnérables à la mise sous traitement antirétroviral d’au moins 95% des patients séropositifs, à zéro discrimination chez les patients vivants avec le VIH et les population clés ».
L’atelier consacré au lancement desdites activités a permis ont parties prenantes au processus de mieux cerner les contours de cette troisième enquête que le Congo s’apprête à réaliser en focalisant l’attention sur les personnes présentées comme les plus exposées au VIH à l’instar des homosexuels, des professionnels du sexe, les usagers de drogues injectables, le populations carcérales.
L’enquête qui se déroulera à Brazzaville, à Pointe-Noire, à Dolisie, à Kayi, à Ouesso et Pokola aura deux volets et se déroulera en trois phases. « Pour cette enquête, il y a une partie consacrée à tout ce qui est analyse statistique qui permettra de savoir le pourcentage de gens qui ont le sida, qui ont la syphilis ou l’hépatite B. Il y aura aussi le volet comportemental. Ce volet permettra de connaitre les raisons qui poussent l’individu ne pas souvent faire usage au préservatif. Ces deux volets sont complémentaires et permettent d’abord de mieux comprendre la dynamique du VIH chez ces populations et mieux orienter nos actions », a précisé Axel NGATSE, Chargé des programmes au Conseil national de lutte contre le Sida, les Epidémie.
L’enquête qui intervient après celles réalisées en 2012 et 2018 permettra de faire l’évaluation des actions menées au niveau national et d’en tirer les conséquences et mieux réorienter les actions futures.
Photo : Le présidium de la cérémonie d’ouverture
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