Les parties prenantes au processus d’évaluation du niveau de mise en œuvre des dispositions du Règlement sanitaire international (RSI 2005) sont réunies depuis, le lundi 02 octobre 2023 à Kintélé, pour faire le point de l’application par le Congo de cet outil qui vise l’amélioration des capacités du pays à faire face aux urgences santé publique. La rencontre organisée grâce à l’appui du Projet régional de renforcement des systèmes de surveillance des maladies en Afrique centrale, quatrième phase (REDISSE IV) connait la participation de 15 experts venus d’autres pays Africains et permettra de mesurer la capacité de riposte du système sanitaire congolais face aux urgences de santé publique.
Placé sous le patronage du Ministre de la santé et de la population, Gilbert MOKOKI, l’atelier qui se poursuivra jusqu’au samedi octobre prochain permettra aux 65 participants venus des différentes administrations de la république et d’autres pays africains de faire l’évaluation externe conjointe des capacités principales de mise en œuvre du Règlement sanitaire international (RSI, 2005)) au Congo.
Organisée grâce à l’appui financier de la Banque mondiale à travers le Projet régional de renforcement des systèmes de surveillance des maladies en Afrique centrale, quatrième phase (REDISSE IV), la rencontre visant à mesurer le niveau d’application des règlements internationaux au Congo, notamment l’instrument international de coopération dans le domaine de la santé adopté par les Etats membres de l’OMS, en matière de surveillance et gestions des épidémies et d’autres questions de santé publique, permettra aux participants de passer en revue les 19 domaines techniques fondés sur l’approche « One Health » (Une Seule santé, en Français) que recommande l’outil d’évaluation élaboré par l’OMS.
Le Règlement Sanitaire International dont l’évaluation permet de mesurer le niveau d’application des différentes directives internationales a pour objectifs de prévenir la propagation internationale des maladies, de protéger, de maitriser et de réagir par une action de santé publique proportionnée et limitée aux risques qu’elle présente pour la santé publique, en évitant de créer des entraves inutiles au trafic et au commerce internationaux.
Circonscrivant le contexte de cet atelier, Dr Jean-Médard KANKOU, Directeur de l’épidémiologie, de la lutte contre la maladie près le ministère en charge de la Santé , Coordonnateur national par intérim du point focal du Règlement sanitaire international a indiqué que : « Le Congo met en œuvre le Règlement Sanitaire International (RSI 2005) pour renforcer les capacités nationales de prévention et de détection précoce pour les épidémies et autres urgences de santé publique. Dans la mise en œuvre du RSI 2005 il y a des exigences à observées. L’outil de suivi évaluation demande à chaque pays de faire une évaluation interne des principales capacités du RSI et à la suite de cette auto évaluation les autres pays viennent pour nous évaluer ».
L’atelier est donc une occasion pour les participants d’échanger les expériences à travers la mise à contribution des connaissances techniques en vue de susciter la perception de l’intérêt des réformes en vue de la performance de l’action publique.
A cette rencontre seront faites des présentations par des experts congolais et internationaux portant sur les capacités essentielles à mettre en place. Les forces, les faiblesses ainsi que les domaines à améliorer et les actions prioritaires pour la République du Congo seront identifiés.
L’agenda de l’atelier prévoit également la descente sur le terrain des participants dont les 15 experts venus d’autres pays pour des visites guidées dans les sites du Laboratoire national de santé publique, de la Centrale d’achat de médicaments essentiels et produits de santé, etc. Visites qui permettront d’approfondir les réflexions et le partage d’expériences sur la mise en œuvre du RSI.
« Les 15 experts venus de 15 pays d’Afrique vont descendre sur le terrain pour pouvoir mesurer nos capacités à faire face aux situations d’urgence de santé publique. Lors que les faiblesses sont décelées on doit faire des plans opérationnels pour pouvoir prendre en compte ces faiblesses et proposer des solutions d’amélioration.
L’expert congolais a également souligné, entre autres, la nécessité pour les autorités congolaises de ne ménager aucun effort pour la mobilisation des ressources financières pour permettre aux techniciens de tous les secteurs de mettre les dispositions du RSI qui vise l’amélioration des capacités du pays à faire face aux urgence sanitaires.
Photo Vue des experts lors des travaux en atelier.
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