La ministre du tourisme et de l’environnement, Arlette SOUDAN NONAULT a ouvert le mercredi 21 février 2018 à Brazzaville un atelier consacré à la « sensibilisation et à l’opérationnalisation de la plate forme des acteurs de recherche scientifique et technique relatif au protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation
Pour la ministre en charge de l’environnement, « la question de l’accès aux ressources biologiques ou génétiques, aux connaissances traditionnelles et du partage des avantages issus de leur utilisation, à la fois un atout et un défi pour nos pays en développement ». En effet, selon la ministre, il s’agit ici de « promouvoir les objectifs à long terme de conservation, d’utilisation durable et de bien être socio économique grâce à des mesures d’incitation relatives au commerce , au marché et à l’utilisation des technologies modernes. Bien plus il est question de « l’atteinte des objectifs nécessitant d’élaborer et de s’entendre sur des mécanismes juridiques, méthodes et politiques visant à donner une réalité pratique au concept d’accès et de partage des avantages »
Organisé par le gouvernement du Congo en partenariat avec la Commission des Forets d’Afrique Centrale (comifac), cet atelier a connu la participation de plusieurs acteurs de cette organisation en leur qualité de premiers défenseurs pour assurer un bon équilibre de l’environnement.
Trois sessions sont au programme pour cet atelier de deux jours. La première porte sur la mise en œuvre du protocole de NAGOYA, la deuxième sur la contribution de la mise en œuvre du protocole de NAGOYA et enfin une troisième consacrée à une réflexion sur le côté opérationnel de la plateforme des acteurs de la recherche.
Il, est à noter que le protocole de NAGOYA prévoit plusieurs obligations parmi lesquelles :
- Assurer une certitude juridique, une clarté et une transparence, vie au sujet de l’élaboration d’un cadre réglementaire claire, la désignation d’une autoritécompétente, l’établissement des points de contrôle ;
- établir les règles précises et les procédures de consentement préalable donné en connaissance de cause et des conditions convenues de commun accord en vue d’accorder un accès aux ressources génétiques
- créer les conditions pour promouvoir et encourager la recherche scientifique et technique, qui contribuera à la conservation de la diversité biologique
- ressortir l’importance des ressources génétiqueliées a l’alimentation et a l’agriculture pour une meilleure sécurité alimentaire.
Signalons qu’un effort doit aussi se faire dans les départements afin d’informer les communautés locales, ainsi que les peuples autochtones, lesquelles sont largement demeuré ignorants des avantages dont ils peuvent bénéficier dans la valorisation de leur savoir-faire et connaissance traditionnelle associer à l’utilisation des ressources génétiques.
La cérémonie d’ouverture a connu la participation d’Etienne YOYO Représentant de la Comifac, la Commission des forets d’Afrique centrale.
Photo: La ministre Arlette SOUDAN NONAULT , au centre, ouvrant les travaux de l’atelier.